Le temps, c’est de l’argent. Nous nous en rendons de plus compte. Une maison accessible vaut aujourd’hui de l’or. Jardin et superficie sont désormais des notions en arrière-plan. C’est du moins ce qui ressort des chiffres de Century 21, spécialiste de l’immobilier. Ainsi, el Belge serait prêt à investir 20% en plus pour avoir une habitation proche de son travail et des transports en commun.
Les files sont un deal breaker
200, 300 ou 400 kilomètres de files sur les routes belges. C’est notre lot quotidien. Pour bon nombre d’entre nous, le retour à la maison est particulièrement pénible. Du coup, le Belge serait prêt à payer un cinquième de plus – jusqu’à 50.000 euros – pour une habitation qui répondrait à des exigences élevées en termes de déplacement, pouvons-nous lire dans le Trends.
Sur base des transactions immobilières en 2016, il semble clair que cette tendance est évidente, comme l’explique Isabelle Vermeir de Century 21. Un trafic fluide vers et depuis le travail, mais aussi la proximité des écoles et des magasins sont en bonnes places sur la liste des souhaits. Trois maisons sur dix peinent à trouver preneur, toujours selon l’agent immobilier, de par le fait que leur emplacement soit moins idéal. En Flandre, ce chiffre monte même à quatre sur dix.
Un quart d’heure d’embouteillage serait encore acceptable, une demi-heure beaucoup moins. C’est ce qui ressort de l’analyse auprès de 182 agences immobilières. Payer plus pour un bon emplacement semble une tendance dans les villes, mais celle-ci progresse aussi dans les campagnes.


