La tempête a soufflé fort ces derniers temps et les compagnies d’assurance sont submergées de demandes d’indemnisation. Encore faut-il savoir ce qui est indemnisé et ce qui ne l’est pas…
Que vous l’appeliez assurance habitation ou habitation incendie, son objet est de couvrir le bâtiment et son contenu. Entendez par là les murs, mais aussi tout ce qui se trouve dans ces murs. On y retrouve différents sous-segments : bris de vitre, dégâts des eaux, grêle et tempête… En fonction des dégâts, vous pourrez donc faire appel à l’un ou l’autre de ces segments.
La franchise
Le premier bémol est que la compagnie d’assurance aura certainement établi une franchise. Celle-ci est généralement de minimum 250 euros, mais peut monter à plusieurs milliers d’euros. Les paramètres déterminants seront, par exemple, que votre maison se trouve dans une zone à risques (une maison dans une zone agricole subira plus facilement des coulées de boues) ou en zone inondable.
Une kyrielle d’exceptions
Les assureurs peuvent également établir des exceptions. Ainsi, un bâtiment vétuste qui n’aurait pas bénéficié des rénovations nécessaires pourra se voir refuser tout type d’indemnisation. Pareil pour les imprudents qui auraient laissé des objets à l’extérieur. Si ceux-ci sont la cause de dégâts, pas d’indemnisation non plus. Et autant savoir que si un arbre de votre jardin s’abat sur la voiture de votre voisin, c’est bel et bien votre assurance – et donc votre franchise – qui sera d’application.
Un conseil : relisez correctement votre contrat pour connaître l’étendue de votre couverture et effectuez, le cas échéant, les travaux nécessaires pour limiter les risques.
Source : Le Soir