Stéphanie et Jérôme ont eu l’opportunité d’acheter la maison mitoyenne à la leur. La fusion des deux bâtiments leur a permis d’aménager un gîte aux étages de la seconde habitation, en conservant un maximum d’éléments existants.
L’accès au gîte se déployant sur deux niveaux se fait par l’escalier existant qui a été entièrement décapé par aérogommage pour retrouver le bois d’origine. Comme c’est un travail qui génère beaucoup de poussières, celui-ci a été réalisé au tout début de la transformation.
Préserver le passé
D’autres d’éléments du passé ont été conservés pour garder le caractère de la maison et le contrôle sur le budget total. Le plancher en sapin, qui était recouvert de vinyle et de colle par couches successives, a donc été totalement rénové pour retrouver son charme d’origine. Il en est de même des portes, moulures et chambranles qui ont été repeints ensuite en blanc.
Des cheminées en têtes de lits
Dans les deux chambres que comprend le gîte, les corps de cheminée ont aussi été maintenus. Leur volume a été exploité pour créer à la fois des têtes de lit et des espaces de rangement. Chaque corps de cheminée a ainsi été habillé d’une cloison, et leurs flancs sont équipés de caissons de penderie. La partie centrale de chaque paroi a pour sa part été creusée pour y placer une niche-étagère.
Un bureau au palier
Le palier d’accès au gîte était suffisamment large pour pouvoir y aménager une petite pièce supplémentaire. Le caisson technique comprenant la chaudière a été inséré dans un mobilier formant une armoire dont la peinture se prolonge sur le mur équipé d’une tablette, créant ainsi un agréable petit bureau ouvert. Voici 4 questions pour vous aider à aménager votre bureau.
Multiplex
Dans le séjour, la nouvelle cuisine est habillée de panneaux de multiplex en bouleau qui intègrent des rangements sur toute une paroi et dont la teinte se marie parfaitement avec le sapin clair du plancher rénové.
Une terrasse intimisée
Le séjour s’ouvre sur une confortable terrasse posée sur l’extension créée au rez-de-chaussée de la seconde habitation, à l’instar de la première. Pour éviter les vues plongeantes sur la terrasse des propriétaires, cet espace extérieur se trouve en recul et occupe la moitié de la largeur de l’extension. Les occupants gardent ainsi leur intimité tout en préservant celle de Stéphanie et Jérôme, qui comptent bien sur l’occupation de leur gîte pour les aider à financer leurs travaux !