Pour la transformation de leur maison, Inès et Jaime ont décidé de sacrifier de la surface habitable pour faire le plein de lumière. Un pari gagnant.
Lorsqu’Inès et Jaime ont acheté cette maison bruxelloise de caractère des années 1920, les petites pièces en enfilade rendaient l’intérieur sombre et sans vraie communication avec la terrasse et le jardin tout en longueur. Pour résoudre cela, ils n’ont pas hésité à faire de lourdes transformations.
Vides et percements
Pour créer une grande respiration et faire entrer la lumière au plus profond des espaces de vie, le plancher du premier étage a été entièrement retiré sur la moitié de la largeur de la maison et sur une longueur de plusieurs mètres, créant un grand vide sur deux niveaux. Pour amener de la lumière au reste de l’étage, les murs intérieurs ceinturant ce vide ont été largement percés. Ces murs sont devenus comme des murets faisant office de garde-corps, et leurs volumes ont été exploités pour y intégrer des placards de rangement.
Intégrer un vide ? Quelques architectes partagent leurs meilleurs conseils
Grand ensemble vitré
La façade arrière aussi a été largement percée pour créer une ouverture correspondant au volume du vide intérieur. Cette partie de la façade a été remplacée par un grand ensemble vitré composé de deux parties. Au niveau du rez-de-chaussée, un premier châssis coulissant donne accès à la terrasse et au jardin en contrebas. La partie supérieure a été travaillée verticalement avec de légers profils qui s’étirent jusqu’au plafond du second niveau.
Couleurs de passage
Pour renforcer la communication avec l’extérieur, la couleur blanche du mur de la terrasse s’est invitée en partie à l’intérieur. Et les grands châssis vitrés affichent un vert tendre faisant directement écho à la douceur de la nature environnante.
Des briques qui réchauffent
Inès et Jaime ont voulu mettre en valeur le mur de briques rouges existant, qui s’étend sur les deux niveaux du vide. En bon état, il a fait l’objet d’un décapage pour lui donner de la texture et de la couleur. S’il crée un joli contraste avec le blanc des murs environnants, ce mur réchauffe aussi considérablement l’atmosphère du séjour. De la terre, de la lumière et de l’espace : le trio gagnant !