Le gouvernement wallon prépare l’instauration d’une attestation amiante obligatoire lors de la vente, de la location ou de la rénovation d’un logement. Le ministre de l’Environnement et de la Santé, Yves Coppieters (Les Engagés), souhaite mettre en œuvre cette obligation au cours de l’année 2026.
Pourquoi le certificat amiante devient-il obligatoire ?
Vous souhaitez vendre, louer ou rénover votre habitation ? Vous devrez bientôt disposer d’un certificat amiante. C’est ce que le gouvernement wallon a récemment décidé. En Flandre, ce certificat est déjà obligatoire depuis 2022. Dans de nombreux logements anciens, l’amiante est encore présent. On le retrouve souvent dans les plaques ondulées, les cheminées, les carreaux de sol, l’isolation des conduites d’eau, … En rendant obligatoire la recherche de la présence d’amiante, celui-ci pourra être détecté et traité plus rapidement. Plus vite vous faites enlever l’amiante, mieux c’est. Pour avoir une idée du prix, vous pouvez demander ici plusieurs offres sans engagement.
Qu’est-ce que l’amiante et pourquoi est-il dangereux ?
L’amiante est un matériau composé de fibres très fines. Grâce à ses excellentes propriétés isolantes et ignifuges, il a été largement utilisé dans les matériaux de construction. Depuis 2002, son utilisation est interdite, car l’amiante peut provoquer des problèmes de santé, tels que certains cancers et des affections pulmonaires. C’est pourquoi des précautions particulières doivent être prises lors de son retrait.
Comment obtenir un certificat amiante pour votre habitation ?
Pour savoir si votre habitation contient de l’amiante, un expert agréé en amiante devra inspecter votre logement. En Wallonie, 70 % des bâtiments construits ou rénovés avant 2002 contiendraient de l’amiante. Avec l’introduction du certificat amiante obligatoire lors d’une vente, d’une location ou d’une rénovation, l’amiante devrait progressivement disparaître de nos habitations.
La date d’entrée en vigueur de cette obligation n’est pas encore fixée. Mais le ministre de l’Environnement et de la Santé, Yves Coppieters, souhaite finaliser ce dossier en 2026.





