L'Espagne souffre de températures autour des 45°C, mais aussi chez nous, les températures montent assez fortement. En outre, une récente étude établit que nous subissons une sécheresse relativement violente dans notre pays. Nous le remarquons au niveau de nos eaux souterraines. Ou plutôt à la disparition de celles-ci.
“N’utilisez l’eau potable que pour boire”
Le niveau des eaux souterraines est historiquement bas. « Depuis la fin de l’année dernière, nous sommes en situation de sécheresse dans le secteur du bâtiment, avec des pointes remarquées en mai et début juin » avertit Carl Heyman d’AquaFlanders, regroupant les sociétés flamandes de gestion de l’eau dans Gazet van Antwerpen. « Il ne pleuvra presque pas d’ici la fin du mois de juin. Il n’est pas encore question de pénurie d’eau potable, mais les eaux souterraines sont très basses et souffrent de l’écoulement de l’eau de surface lors des sécheresses. »
Les entreprises en appellent à une utilisation mesurée de l’eau potable. « Ne l’utilisez que pour boire. Pas pour arroser votre jardin. » Pas évident lorsqu’on sait à quel point les plaisirs aquatiques sont importants, au même titre que nos besoins de nettoyage.
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Souvenirs de 1976 ?
Ce sont surtout les agriculteurs de notre pays qui souffrent de la situation. Luc Busschaert, expert en agriculture, perçoit la douleur de la situation. « Cette sécheresse est des plus problématiques. Elle commence à ressembler à l’été caniculaire de 1976. Lorsque le niveau des eaux était à la moitié de la normale. Nous n’y sommes pas encore, mais s’il ne pleut pas dans les quinze prochains jours, nous pourrions aboutir à une situation délicate. »
Devons-nous nous habituer à cet état de fait avec les changements climatiques ? Selon Philippe Huybrechts, climatologue, les longues périodes de sécheresse alternant avec de courtes périodes d’humidité seront de plus en plus fréquentes à l’avenir. Mais lier cette période de sécheresse au réchauffement climatique n’est pas une évidence absolue.
Source : Gazet van Antwerpen