Dans quelles pièces sommes-nous le plus souvent ? Où nous sentons-nous le mieux ? Et où devrions-nous arrêter de chauffer ? C’est sur ces questions qu’enquêteront Nick Van Loy et Ann Bosserez de l’université d’Hasselt. L’objectif : chercher des moyens d’économiser l’énergie et de ne pas chauffer toute la maison.
« En réalité, nous examinerons comme les gens se déplacent dans leur maison et établirons un lien avec leur consommation énergétique. Quelles pièces utilisent-ils, à quelle saison et à quelle température les chauffent-ils ? » s’interroge Nick van Loy, doctorant au sein de la faculté d’architecture et d’art de l’université d’Hasselt.
Beaucoup ou peu de pièces visitées dans la maison
Ils vérifieront dans quels recoins de votre maison vous vous trouvez le plus souvent et s’il est nécessaire de chauffer toutes les pièces à la même température. « Nous commençons par une longue entrevue avec les résidents, regardons la maison et leur demandons de tenir un journal photo. Nous leur demandons de garder sur eux un système de repérage pour voir où ils sont assis et comment ils utilisent portes et fenêtres… »
Chauffage total ou partiel
L’objectif de la recherche ? Certaines pièces ne sont presque jamais utilisées ou beaucoup moins. Dans d’autres, vous n’en utilisez que certaines parties. Les chercheurs souhaitent alors vérifier si le chauffage complet d’une maison est réellement nécessaire.
Des systèmes économiseurs d’énergie
À la lumière des résultats de l’enquête, les chercheurs souhaitent déterminer d’autres manières de chauffer sa maison. L’enquête est faite en hiver, au moment où vous allumez le chauffage.
« Dans un premier temps, nous viserons une dizaine de familles. Des habitants de maisons unifamiliales à moitié ouvertes dont les enfants ont quitté la maison, car un certain nombre de pièces sont vides. Cela devra aussi être des maisons construites avant 1990, car elles ne sont pas encore totalement isolées et donc peu économes en énergie. Aujourd’hui, les maisons sont étanchéifiées lorsque les gens veulent isoler, mais nous rechercherons des alternatives pou nos recherches. »
Source : HBVL







