Après des mois de négociations, c’est une fumée blanche qui est apparue au-dessus du dossier épineux des certificats verts. Aperçu des recommandations présentes dans l’accord.
Jean-Luc Crucke, ministre wallon de l’Énergie, avait mis en place une task force pour éviter que la bulle financière que représentaient les certificats verts du photovoltaïque n’explose et il aura fallu six mois à cette task force pour la faire dégonfler en douceur.
La fin des certificats verts
Les certificats verts vivent leurs derniers jours. Ceux-ci ne seront plus décernés pour les nouveaux projets, que ce soit de l’éolien, de la biomasse ou du photovoltaïque industriel, dès le moment où la Wallonie aura rencontré les exigences européennes. On parle ici de 2019. Et d’ici là, il faut déjà plancher sur la réduction des soutiens en place, de manière progressive.
Une contribution forfaitaire
L’accord conclu entre les différents membres de la task force prévoit aussi une contribution forfaitaire de 45 euros par an et par ménage et une autre pouvant monter jusqu’à 2.500 euros pour les entreprises. Si le ministre s’inquiète de ce genre de ‘taxes’, les spécialistes du dossier affirment que c’est un passage obligé pour tenir le cap. Il faut, en effet, prévoir le financement des énergies vertes, hors certificats verts, et ce, à l’horizon 2023.
15 ans pour Solwatt ?
Le ministre précédent avait ramené la durée durant laquelle un propriétaire peut prétendre à des certificats verts à 10 ans pour les installations entre 2007 et 2012. On pourrait donc faire marche arrière et revenir à la durée de 15 ans ce qui, on s’en doute, réjouit les détenteurs de panneaux photovoltaïques. Un mécanisme de paiement étalé sur 10 ans plutôt que 5 devrait permettre au gouvernement wallon de lisser plus efficacement les coûts.
Source : L’Echo