Il ne faut manifestement pas grand-chose à l’éco-construction pour décoller en Wallonie. Un coup de pouce politique serait ainsi bienvenu pour le secteur.
Certes, l’éco-construction reste confidentielle avec son millier d’emplois, anecdotique par rapport aux cinquante-huit mille emplois que représente la construction wallonne. Pourtant, les défis majeurs qui attendent notre société sont une raison suffisante pour s’intéresser à ce secteur.
270 sociétés
On recense, en Wallonie, 270 sociétés qui se rassemblent sous le Cluster Eco-Construction. Elles vous permettent tantôt de construire votre maison en blocs de paille, tantôt d’isoler votre maison avec de la laine ou du chanvre, mais aussi d’enduire vos murs d’argile plutôt que de peintures polluantes. En bref, plus on avance dans le temps, plus l’éco-construction est en mesure de toucher un large public. Problème : les candidats à la construction et à la rénovation restent très attachés aux méthodes de construction classiques.
Un bonus ?
Le message du Cluster est clair : il faut un soutien politique à cette méthode de construction. Un premier pas pourrait être fait par le gouvernement wallon qui pourrait, lors de l’octroi des primes, ajouter un bonus à celles-ci si le propriétaire opte pour l’éco-construction. La cerise sur le gâteau serait de réduire les coûts liés à l’agrément des entrepreneurs pour cette méthode de construction, mais on n’en est pas encore là.
1.000 emplois
Ce genre de soutien pourrait faire rencontrer un vif succès au secteur. On parle ainsi de la création de plus de 1.000 emplois par an si le soutien est à la hauteur des ambitions que voudrait se donner la région. L’argument proposé pour séduire l’actuel gouvernement est donc bien plus économique qu’environnemental.
En savoir plus ? Tout ce que vous devez savoir sur la construction bio-écologique.
Source : L’Avenir


