L’ATTB, la société belge de fournisseurs de matériel de chauffage, constate que le remplacement des vieilles chaudières se déroule très lentement. 6 Belges sur 10 continuent à chauffer à l’aide d’une chaudière à mazout ou à gaz vieillie. Par conséquent, les maisons continuent à émettre trop de CO2. “Le gouvernement doit prendre des mesures d’urgence pour que toutes les vieilles chaudières de notre pays soient remplacées au plus vite”, affirme l’ATTB.
La vente de chaudières à mazout a baissé en 2018, alors que celle des chaudières à gaz a augmenté. Les pompes à chaleur et les chaudières à pompe à chaleur se sont vendues un peu plus, mais elles continuent à ne représenter qu’une petite partie du marché. Les chauffe-eau solaires sont moins populaires malgré leur grand nombre d’avantages. Cette solution est souvent négligée à cause du fait qu’un chauffe-eau solaire ne serait pas encore évalué correctement dans le calcul PEB et parce qu’on priorise souvent les panneaux solaires.
Primes : un pas dans la bonne direction
Selon l’ATTB, il n’est pas encore question d’une réelle transition vers des dispositifs de chauffage disposant d’une meilleure efficacité énergétique et vers plus d’énergie renouvelable. Voulons-nous atteindre les objectifs climatiques de 2020, 2030 et 2050 ? Alors il nous faut faire encore faire de grands pas en avant. La nouvelle prime pour les chaudières à pompe à chaleur qui a été introduite depuis le 1r janvier constitue déjà un pas dans la bonne direction. Vous pouvez également demander une prime pour les pompes à chaleur et les chauffe-eau solaires.
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Nécessité d’une vision à long terme
Selon l’ATTB les gens continuent à douter d’investir en énergie renouvelable. C’est pourquoi il doit y avoir urgemment de la clarté sur la sortie du nucléaire et il faut avoir une vision à long terme pour 2030 et 2050. Ensuite, le secteur plaide pour un déplacement des charges de l’électricité vers les carburants fossiles. En 2018 l’électricité coûtait 5,7 plus que le gaz. Alors qu’en 2017 a été proposée la taxe verte, où on lèverait plus de taxes sur les carburants fossiles que sur l’électricité. Le secteur du chauffage demande également plus d’attention pour la cogénération et la technologie des piles à combustible. La cogénération pourvoit déjà 20% de la production d’électricité dans notre pays.
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