L’époque de la grande maison énergivore est terminée, car si ça dépend du Belge, il construit plus petit et plus vert. Depuis les années 2000, le nombre de logements monofamiliaux a diminué et le nombre d’appartements en Belgique a augmenté. Les nouvelles constructions qui se sont réalisées depuis, ont également une surface habitable plus petite et sont de plus en plus éco-énergétiques.
Maison vs. appartement
En observant les statistiques, nous voyons qu’en 2000, encore 56% des permis de bâtir octroyés en Belgique étaient pour des maisons unifamiliales, contre 44% pour des appartements. En 2017, le pourcentage des maisons était déjà descendu à 38%. Surtout en Wallonie, la différence est remarquable, avec une diminution de 72% à 50% de maisons en moins de 20 ans. On peut trouver une explication pour ce phénomène entre autre dans l’augmentation du prix des terrains et dans des facteurs démographiques ou culturels comme un retour à la ville
Moins de surface habitable
Celui qui construit quand même une maison, construit de plus en plus petit. Là où en 2000, une maison en Flandre avait encore un espace habitable moyen de 158 m2, vers 2016 ce chiffre était déjà descendu vers 124 m2. Pour les appartements, il y a une baisse de 83 m2 à 65 m2. Ce qui est surprenant, c’est qu’en la même période, la surface habitable moyenne des maisons à Bruxelles a augmenté. Cependant, l’année dernière à Bruxelles on n’a construit que 68 maisons, sur un total de 23.000 en toute la Belgique.
Construire plus vert
Les maisons plus petites deviennent aussi de plus en plus vertes. En 2018, 69,4% des nouvelles constructions réalisées en Wallonie possédaient un niveau PEB qui correspondait à un label B. Ensuite, 26,7% avaient un label A, 3,2% un label A+ et 0,6% un label A++. Avant l’année 2010, à peine 1% des nouvelles constructions wallonnes obtenait un label A. En conséquence de l’application progressivement plus stricte des normes PEB cette tendance se continue. La norme Q-ZEN est en vigueur pour toutes les demandes de permis présentées après janvier 2021.
Tendance en 2020
“Les tendances pour cette année sont encore difficiles de prédire,” raconte Jean-Pierre Liebaert, directeur-coordinateur du bureau d’études de la Confédération Construction. “Les statistiques ont un peu de retard et nous ne savons pas ce qui va se passer pendant le reste de l’année. En tout cas, la crise du coronavirus a fait baisser la quantité de chantiers.” Les prévisions de la Banque Nationale le confirment. Ils observent une baisse de 6,6% des activités de construction pendant le premier trimestre de 2020. Pour le deuxième trimestre, la Confédération Construction s’attend à une baisse de 30%.Minder woonoppervlakte

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