À Bruxelles, depuis le 1er septembre, les premiers ménages ont commencé à passer du gaz pauvre au gaz riche. En Wallonie, le premier site wallon a été ouvert mercredi dernier pour injecter du biométhane dans le réseau de gaz existant. Quelque 600 m³ de biométhane par heure sont injectés ici dans le réseau. Une première, car c'est le seul projet de cette envergure en Belgique.
Passage au gaz riche à Bruxelles
En Belgique, plus de 3 millions de ménages utilisent le gaz naturel. La moitié provient des réserves de gaz pauvre du nord des Pays-Bas. Entre 2020 et 2022, Bruxelles passera au gaz riche en provenance de Norvège, du Royaume-Uni, de Russie et du Qatar. Au total, 500.000 ménages bruxellois passeront. Mais comme la composition du gaz riche est différente de celle du gaz pauvre, une partie de l'infrastructure doit être adaptée et les familles doivent s'assurer que leurs appareils sont prêts à temps pour pouvoir fonctionner avec du gaz riche. Depuis le 1er septembre 2020, 51.000 familles ont déjà fait la transition avec succès. En savoir plus ? Rendez-vous sur legazchange.brussels.
Le gaz naturel contre le gaz vert
Le gaz naturel est un combustible fossile. Cela signifie que du CO2 est libéré lors de la combustion. Le gaz vert tel que le biométhane, en revanche, est d'origine 100% renouvelable et durable. Le biométhane est produit en purifiant le biogaz. Pour la production de biogaz, les matières organiques issues des activités agricoles, telles que le fumier de vache et les déchets de jardin, sont purifiées et séchées.
100.000 tonnes de déchets par an
Dans l'entreprise de traitement des déchets Cinergie à Fleurus, pas moins de 100.000 tonnes de déchets issus de l'agriculture et de l'élevage sont transformées en biométhane chaque année. L'entreprise est désormais en mesure d'injecter ce gaz vert dans le réseau de gaz public grâce à un partenariat avec les gestionnaires de réseau de distribution ORES et Fluxys. Quelque 600 m³ de biométhane par heure sont ajoutés au réseau.
Plus cher, mais avec beaucoup de potentiel
Pour l'instant, le coût de production du biométhane est plus élevé que celui du gaz naturel et des subventions sont donc également nécessaires. « En effet, il y a un surcoût, mais cela ne doit pas nous ralentir », déclare Fernand Grifnée d'ORES. Philippe Henry, ministre wallon du climat et de l'énergie, est également enthousiaste : « C'est plus cher au début. Mais il contribue à réduire les émissions de CO2. Le biométhane a donc beaucoup de potentiel. » Quatre autres sites de biogaz sont actuellement en cours d'installation en Wallonie : dans le Hainaut et au Luxembourg.

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