Lorsque Els a assisté à une soirée d’information sur l’habitat collectif il y a plusieurs années, elle a su directement que cette nouvelle forme de logement était faite pour elle. Dans une ferme rénovée à Alken, elle a trouvé la destination de ses rêves. “J’ai trouvé ici le sentiment d’appartenance à une communauté que je cherchais.”
Sofie et ses filles Lois (11) et Jools (7) ont eu vent par hasard du projet d’habitat collectif par l’intermédiaire d’une amie. Au départ, elles attachaient énormément d’importance à l’intimité d’une maison individuelle. “Mais après la première rencontre avec nos nouveaux voisins, nous étions immédiatement sous le charme”, explique Sofie. “Et maintenant que nous vivons ici, nous constatons que nous avons plus l’esprit « habitat collectif » que nous le pensions. Nous avons des voisins fantastiques avec un esprit ouvert et respectueux de l’intimité de chacun. Nous partageons beaucoup de choses ensemble et nous nous entraidons régulièrement. Et je réalise que l’habitat collectif offre beaucoup plus que ce que j’en attendais.”
Grandir en liberté
Actuellement, Sofie ne voit que des avantages dans son choix de logement.“Lorsque vous cohabitez si étroitement avec les autres, il y a toujours quelqu’un dans le quartier prêt à vous aider au besoin”, déclare-t-elle. “De plus, on se partage toutes les tâches en fonction des affinités et compétences de chacun. L’un aime les démarches administratives, tandis que l’autre préfère entretenir le jardin. En outre, les enfants grandissent dans une agréable communauté avec davantage de liberté. Ils profitent d’un vaste domaine pour jouer et apprennent ici à composer avec différentes personnalités. Si nous devons prendre une décision collective importante, des divergences d’opinions vont certes émerger. Mais en discutant, nous pouvons aussi indiquer clairement dans quelle direction nous voulons aller.”
Toujours les bienvenus
Els aussi y voit surtout des avantages. “Dans un projet d’habitat collectif, vous demeurez moins dans l’anonymat que dans un appartement en ville. Vous faites beaucoup plus de choses ensemble, comme aménager le jardin ou vous retrouver le soir pour prendre l’apéritif. Dès que l’espace commun sera terminé, nous pourrons de temps en temps déjeuner ou jouer à des jeux de société ensemble. Et bientôt lorsque nous aurons installé une ou deux machines à laver, nous partagerons ces coûts entre les différents occupants. Mais nous veillons aussi mutuellement sur nos chats et allons promener le chien des voisins. De plus, les enfants disposent d’espace pour jouer et ils sont toujours les bienvenus lorsque les parents ont un rendez-vous.”
Cherche camarades de jeu
Le centre névralgique de ce projet est une ancienne ferme. “Les nouvelles constructions ont été bâties dans le même style sobre et moderne que la ferme rénovée”, explique Sofie “Chacune des habitations est équipée de panneaux photovoltaïques, d’une bonne isolation et de son propre jardin ou terrasse. L’agencement de mon habitation privée était déjà fixé, mais correspondait parfaitement à mes souhaits. Les occupants forment un magnifique mélange de jeunes couples, personnes seules et familles monoparentales. Actuellement, nous sommes neuf adultes de 24 à 67 ans, trois enfants et plusieurs animaux de compagnie. Sur les onze unités de logement, il en reste trois à vendre. De nouveaux camarades de jeu pour les enfants sont toujours les bienvenus !”
Décision collégiale
Les occupants ont donc leur propre maison avec jardin, mais partagent aussi toute une série d’espaces intérieurs et extérieurs. “La common house y occupe une place centrale”, explique Sofie. “Nous la considérons comme une maison de plus pour tous les habitants. Nous devons encore décider ensemble de son affectation précise. Nous allons vraisemblablement y installer une petite cuisine au rez avec une grande table. À l’étage, on pourra y aménager un espace salon avec une table de jeu et un grand écran pour regarder des films. Dans le jardin partagé, nous disposons d’un four à pain avec un four en pierre authentique, un potager et un poulailler.”
Beaucoup plus pour la même somme d’argent
Que représente le cohousing au niveau du prix de votre maison ? “Je pense que vous payez à peu près la même chose que pour une habitation traditionnelle”, estime Els. “Mais vous pouvez économiser de bien d'autres manières. Récemment, nous avons par exemple bénéficié d’une ristourne sur nos moustiquaires parce que nous les avons fait placer en même temps. Et nous ne devons pas tous acheter une tondeuse. Dans un projet d’habitat collectif, les maisons sont souvent moins grandes, mais les espaces communs compensent l’exiguïté des lieux.” Sofie aussi aurait pu acheter une autre habitation avec la même somme d’argent. “Mais elle n’aurait pas profité de tous ces extras. Ici, vous en avez tout simplement beaucoup plus pour votre argent que dans une maison traditionnelle. À refaire, je ferais la même chose.”
De nombreux autres endroits
Vous envisagez vous aussi de prendre part à un projet de cohousing ? Sofie a un conseil à vous donner. “À ceux qui aiment un espace dégagé, je recommande de visiter plusieurs projets d’habitat collectif”, recommande Sofie. “Il en existe de formes très variées. Le nôtre est comparable à la cohabitation dans un immeuble à appartements. L’image du manque de vie privée dans un projet de cohousing ne correspond pas à la réalité. J’ai pu le constater par moi-même.”
Els aussi vous réserve un dernier bon conseil. “Dans votre recherche, je vous recommande de vous faire assister par une organisation spécialisée. Un avocat et un syndic peuvent vous aider pour les volets juridique et administratif de votre projet. Et surtout : persistez dans votre démarche. En Belgique, il y a encore suffisamment de fermes et châteaux inoccupés qui n’attendent qu’un promoteur pour être transformés en habitat groupé.”

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