Soleil et eau, c'est la combinaison idéale pour se sentir en vacances. Mais le soleil ne suffit pas à réchauffer l'eau de votre piscine. Heureusement, vous pouvez l'amener à une température agréable et l'y maintenir sans que votre facture d'énergie ne s'envole. En chauffant votre piscine, vous prolongez également votre saison de nage.
Première étape : isoler
Il en va d’une piscine extérieure comme d’une habitation : l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. Tout commence donc par une bonne isolation. À cet égard, on veillera d’abord, lors de la construction de la piscine, à garantir une bonne isolation contre terre pour limiter les déperditions vers le sol.
Deuxième étape : volet
L’investissement suivant concernera l’installation d’un bon volet. Les gains sont multiples : le volet de piscine agit comme une barrière isolante qui freine les pertes de chaleur durant la nuit et l’évaporation de l’eau en journée (ce qui évite de devoir régulièrement faire l’appoint en eau froide qu’il faudra réchauffer).
Mais si un volet de piscine standard permet de limiter les déperditions de chaleur, il n’est toutefois pas conçu pour chauffer l’eau de la piscine. Dès lors, pourquoi ne pas opter pour un volet chauffant ? La technologie est on ne peut plus simple : quand le volet est fermé, les lames translucides (en PVC ou en polycarbonate) installées sur sa face supérieure captent la chaleur solaire pour la restituer à l’eau. Cette accumulation de chaleur permet d’augmenter la température de l’eau de la piscine de 3 à 8 °C en fonction du degré d’ensoleillement, permettant d’obtenir une eau entre 25 °C (le minimum pour un confort de baignade) et 28 °C (l’optimum de confort).
Si ce dispositif offre la possibilité de profiter de sa piscine plus longtemps dans l’année sans consommer d’autre énergie que celle — gratuite — du soleil, il faut toutefois que le soleil brille…
Troisième étape : une pompe à chaleur dédiée …
La quasi-totalité des piscinistes en conviennent : si l’installation d’un (bon) volet est un passage obligé pour tout détenteur d’une piscine extérieure, et qu’un volet solaire est un bon moyen de chauffer « gratuitement » l’eau de sa piscine, ce matériel dépend trop de la météo pour garantir une température optimale de l’eau de baignade et allonger ainsi le temps d’utilisation de la piscine.
Pour pallier ce problème, la solution la plus souvent préconisée par les professionnels est d’investir dans une pompe à chaleur (PAC) dédiée au chauffage de la piscine. Il s’agit généralement d’une pompe à chaleur air-eau (qui puise des calories dans l’air ambiant et les restitue à l’eau). Une pompe à chaleur pour piscine peut ainsi puiser dans l’air jusqu’à 80 % de l’énergie nécessaire au chauffage du bassin, le solde provenant du réseau électrique. Et la consommation d’énergie peut encore être réduite en raccordant la PAC à une installation de panneaux photovoltaïques. C’est sans doute le moyen le plus efficace et le plus économique pour chauffer une piscine extérieure.
Généralement, ces PAC ne fonctionnent que lorsque la température extérieure est comprise entre 10 °C et 25 °C. Et quoi de plus logique ? Il est assez rare de se baigner dehors par temps plus froid — et ce, même dans une eau à 28 °C — et, au-delà de 25 °C, une piscine ne demande plus vraiment d’être chauffée.
Seul inconvénient : au retour du printemps et des beaux jours, il faut compter pas loin d’une semaine pour que l’eau arrive à 28 °C et que l’on puisse profiter pleinement de sa piscine. Par ailleurs, à cette même période, les nuits sont encore relativement fraîches ; l’eau se refroidit donc plus vite et nécessite un temps de chauffe plus important pour atteindre une température de confort.
… ou un raccordement au chauffage central
Si les pompes à chaleur dédiées sont actuellement le système le plus demandé pour chauffer l’eau d’une piscine extérieure — et ce, en raison de leur bon rendement, des économies d’énergie qu’elles permettent et de leur caractère écologique —, il n’en reste pas moins que leur efficacité est soumise aux aléas climatiques, puisque leur rendement devient quasi nul en dessous de 10 à 12 °C.
Dès lors, si vous désirez utiliser votre piscine toute l’année ou, du moins, en profiter même lorsque la température extérieure n’est pas optimale, la solution consiste à raccorder le circuit de la piscine à l’installation de chauffage central via un échangeur.
L’installation est relativement aisée, ne nécessite aucune adaptation de la chaudière ou de la PAC, et permet d’utiliser sa piscine 365 jours par an. Ce système permet de surcroît de réchauffer la piscine relativement vite. Cela dit, le temps de chauffe pour atteindre une température de confort (au minimum 25 °C) dépendra aussi de la température extérieure.
Combiner les deux systèmes
Vous pouvez par ailleurs combiner les deux systèmes : la pompe à chaleur dédiée pendant la belle saison (hormis les jours de canicule, où il n’est pas nécessaire de chauffer la piscine), et l’installation de chauffage central quand la température extérieure est trop basse.
Car chauffer l’eau de sa piscine extérieure uniquement via l’installation de chauffage central présente aussi quelques inconvénients, surtout si la production de chaleur est assurée par une chaudière (gaz ou mazout). Premièrement, on utilise des combustibles fossiles. Deuxièmement, la facture d’énergie va s’en ressentir, puisque l’installation tournera à des périodes où elle devrait être à l’arrêt. Enfin, l’installation de chauffage central, utilisée en continu, risque de s’user prématurément.
Et ce n’est pas tout. Il est impératif que l’installation de chauffage central soit correctement dimensionnée pour assurer le chauffage de l’eau d’une piscine extérieure. Or, dans la plupart des cas, elle est calculée pour assurer le chauffage de la maison et de l’eau chaude sanitaire. Si l’on n’a pas tenu compte d’une réserve pour chauffer l’eau d’une piscine installée par la suite, l’efficacité de l’installation risque de sérieusement s’en ressentir…

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