La Banque centrale européenne a mis en place une nouvelle baisse des taux. Cela permet d'emprunter à moindre coût pour la rénovation ou l'achat d'une maison ou d'un appartement. « La barre psychologique des 3 % est atteinte », explique l'expert financier Brecht Coene. Mais peut-on faire une bonne affaire dans toutes les banques ? Faut-il choisir un taux fixe ou variable ? Et les taux peuvent-ils baisser davantage ?
Deuxième baisse des taux
La Banque centrale européenne (BCE) a mis en place une nouvelle baisse des taux, la deuxième cette année. Précédemment, le taux était passé de 4 % à 3,75 %. Désormais, la BCE abaisse le taux à 3,50 %. Il s'agit du taux de dépôt, le taux auquel les banques peuvent placer temporairement de l'argent auprès de la BCE. Brecht Coene, expert financier chez Guide-épargne.be : « Un taux plus bas aura un impact à la fois sur les taux sur les comptes d'épargne et sur les prêts hypothécaires. Nous prévoyons que les taux des prêts hypothécaires vont baisser, bien que cela reste bien sûr aussi une question d'offre et de demande. »
« La barre psychologique des 3 % est atteinte »
La tendance à la baisse des taux est désormais amorcée. « La barre psychologique des 3 % est atteinte », affirme Coene. « Actuellement, le taux officiel moyen est de 3,75 % pour 25 ans à un taux fixe. Mais les taux négociés se rapprochent de 3 % et descendent même en dessous. Sur Guide-épargne.be, de nombreuses personnes partagent l'offre qu'elles reçoivent de leur banque. Nous constatons actuellement un taux négocié moyen de 2,93 %. Le message est donc : négociez avec votre banque, car il y a de la marge. Cette marge était longtemps d'environ 0,50 %, mais nous remarquons qu'elle atteint maintenant facilement 0,75 % ou plus. »
Un bon dossier reste important
Jusqu'où vous pouvez aller dans les négociations avec votre banque dépend également de votre dossier. « Un bon dossier a bien sûr toujours un impact important. Mais de toute façon, on est mieux loti maintenant qu’il y a quelques mois, même sans bon dossier », explique Coene. Il reste à voir si chaque banque proposera des taux aussi intéressants. « Certaines banques ont participé de manière très agressive au bon d'État. Elles laisseront les taux des crédits immobiliers baisser moins agressivement. Avec les banques qui se sont moins mêlées dans ce débat, vous pouvez maintenant tirer profit de la situation. »
Fixe ou variable ?
La baisse des taux se répercutera-t-elle à la fois sur les taux fixes et variables ? Coene : « L'impact se fait sentir sur les deux types de taux, mais il peut y avoir une différence. Les banques ont déjà tenu compte des baisses de taux pour les taux fixes. Plus de 95 % optent encore pour un taux fixe. Mais la question n’est pas de savoir où l’impact sera plus grand ou plus petit. La question est : est-il maintenant intéressant de considérer le taux variable ? »
Y aura-t-il une autre baisse des taux ?
Quoi qu’il en soit, vous pouvez déjà mieux négocier le taux d'intérêt, mais il peut être intéressant d'attendre encore un peu. D'ici la fin de l'année, une troisième baisse des taux est probable. Coene : « Il est tout à fait possible que le taux continue de baisser en automne. » Le taux de dépôt pourrait être de 3,25 % d'ici la fin de l'année, ce qui pourrait entraîner une nouvelle baisse des taux hypothécaires. La directrice de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, ne s'est pas encore prononcée à ce sujet et indique que l'avenir dépendra des données.

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