Vous avez un toit plat sur votre maison, neuve ou existante ? Une maintenance régulière est un must. Voici ce à quoi vous devez faire attention !
Vérifiez votre toit
Quel que soit le matériau choisi, quelle que soit la taille du toit, un entretien annuel n’est pas du luxe. Mieux : le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) conseille de vérifier son toit deux fois par an et d’y effectuer les réparations nécessaires.
Entretien d’un toit chaud
Le système de toit le plus populaire dans notre pays est le toit chaud. Ici, l’isolation est effectuée sur la surface extérieure du toit (voûte, bois traité…), mais sous le revêtement de toit. Si vous inspectez un toit chaud, accordez une attention particulière à :
- La présence de fissures
- Les déchirures
- Les bulles d'air
- La mousse et autres feuilles
Enlevez mousse et feuilles pour un drainage optimal des eaux de pluie. Sinon, vous risquez la formation de flaque avec pour conséquences des petites fissures qui entraîneront de graves problèmes d’humidité dans la maison.
Si vous voyez des fissures, des déchirures ou des bulles d’air, contactez un homme de métier pour évaluer la situation et réparer votre toit. Les fissures peuvent faire l’objet d’une réparation temporaire à l’aide d’un ruban d’étanchéité ou d’une bande d’étanchéité supplémentaire. Vous devez aussi traiter rapidement les bulles d’air qui signifient qu’il y a de l’humidité sous la toiture.
Lors de la rénovation d’un toit bitume (roofing), des membranes synthétiques sont parfois utilisées. Mais certains plastiques, tels que le PVC, ne peuvent être en contact avec le bitume. En effet, une réaction chimique peut mettre le joint en danger. Dans ce cas, une couche de protection est prévue, mais elle doit couvrir l’ensemble du toit afin qu’il n’y ait pas de contact entre le roofing et la couverture en plastique.
Entretien d'un toit inversé
Un toit inversé est plus simple en termes de construction. Ici, l’isolation est au-dessus de la couverture du toit. L’isolation est maintenue en place grâce à une lourde couche de ballast de gravier ou de tuiles. Toutefois, avec un toit inversé, il est beaucoup plus difficile de vérifier la qualité des joints.
Accordez ici une attention particulière à la couche de ballast. Celle-ci ne maintient pas seulement l’isolation en place, mais protège les couches inférieures des rayons UV. Vous avez du gravier comme ballast ? Assurez-vous que celui-ci est uniformément réparti sur le toit et, le cas échéant, ajoutez-en.
Attention, certaines membranes, telles que le pvc et l’EPDM, ne sont pas résistantes aux graisses et autres combustibles. Gardez-le à l’esprit lors de l’entretien des installations techniques sur le toit, par exemple des collecteurs solaires, des panneaux photovoltaïques ou de l’unité externe de la pompe à chaleur.