Le pacte énergétique 2050 a fait l’objet de nombreux débats ces dernières semaines. Les gouvernements bruxellois et wallon ont déjà approuvé le pacte. Mais le Fédéral et le gouvernement flamand ne semblent pas arriver à un accord. Les discussions sont donc reportées à 2018.
Qu’est-ce que le pacte énergétique ?
Durant le sommet sur le climat de Paris, en 2015, notre pays a promis d’être climatiquement neutre à l’horizon 2050. Le pacte énergétique entre les états fédéraux et les régions détermine les grandes orientations de la politique énergétique et climatique belge. Ce pacte doit garantir que nous serons ‘verts’ d’ici 2050. 2030 est considérée comme une étape, un moment d’évaluation.
Quels objectifs devons-nous atteindre ?
D’ici 2050, la Belgique doit effectuer un certain nombre de choses très concrètes :
- Prévoir une énergie verte. En 2025 ou 2035, les centrales nucléaires devront fermer leurs portes. C’est l’objet de toute la discussion. Toutes les parties ne sont pas en accord sur le volet nucléaire de sorte qu’aucun texte n’a pu être établi. Cette production devrait être remplacée pour une combinaison de centrales à gaz, de panneaux solaires et d’éoliennes. D’ici à 2030, l’énergie puisée via des panneaux solaires doit passer de 3,2 à 8 gigawatts et celle des éoliennes de 2,8 à 8,2 gigawatts. Un défi gigantesque que bon nombre de spécialistes pensent irréalisable.
- Se chauffer à l’aide de technologies vertes. D’ici 2050, plus aucune maison ne devrait se chauffer avec des combustibles fossiles. Les alternatives sont ici les pompes à chaleur et les boilers solaires.
- Toutes les constructions doivent être efficaces énergétiquement. On parle ici tant des maisons que des bureaux, des bâtiments publics et des habitations sociales.
- Tous les bureaux doivent être neutres énergétiquement. Cela vaut tant en matière de chauffage que d’éclairage ou d’air conditionné. En 2040, tous les bâtiments publics se doivent d’être neutres énergétiquement.
- Réduire les émissions nocives. D’ici 2030, 50% des nouvelles immatriculations doivent concerner des voitures sans émissions nocives.
L’impact sur le secteur de la construction
Le rôle joué par le secteur de la construction est crucial dans la réussite du pacte énergétique. Il existe en effet un gigantesque potentiel pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Quel est l’impact du pacte énergétique sur le secteur de la construction ?
- Le score EPC doit diminuer.
- Il faut une baisse des taux de TVA sur la rénovation, démolition ou reconstruction d’un bâtiment.
- Le chauffage doit être plus ‘vert’.
Le score EPC
Actuellement, une habitation moyenne présente un score EPC de 365 kilowatts par mètre carré. Cette valeur exprime l’efficacité énergétique de l’habitation. Plus bas est le score, mieux c’est. D’ici 2050, cette valeur pour une maison familiale doit descendre pour atteindre maximum 100 kilowatts par mètre carré. Les habitations sociales doivent atteindre ce score d’ici 2040. Le score EPC d’un immeuble à appartements doit, en 2050, ne pas dépasser 60 kilowatts par mètre carré. C’est techniquement difficile, car il faut arriver à un accord entre les différents propriétaires.
Un taux réduit de la TVA sur les rénovations, démolitions et reconstructions
Afin de réaliser des économies d’énergie, nous devons rénover trois fois plus que ce que nous faisons aujourd’hui. Si vous envisagez de rénover, démolir ou reconstruire, vous bénéficierez d’un taux de TVA réduit. Le gouvernement fédéral décidera bientôt de la hauteur de cette réduction.
Attention : « Les gens qui achètent une maison doivent apprendre à mieux estimer les coûts de rénovation. EN pratique, les acheteurs sous-estiment très souvent les coûts de rénovation. Dès lors, il ne reste pratiquement plus d’argent une fois l’hypothèque remboursée et que les travaux de rénovation ne sont plus à l’ordre du jour » explique Marc Dillen, directeur de la Vlaamse Confederatie Bouw.
Des technologies de chauffage ‘vertes’
D’ici 2050, plus aucun logement ne pourra être chauffé à l’aide de combustibles fossiles. Ils devront utiliser des technologies vertes comme les pompes à chaleur, les boilers solaires ou la géothermie. Dès 2035, l’achat de chaudières au mazout sera interdit. Les chaudières au gaz restent approuvées, mais de manière temporaire. Les nouveaux lotissements, dès 2035, ne seront plus raccordés au gaz naturel.
Une enquête auprès des citoyens montre que 70% d’entre-eux s’attendent à ce que nous chauffions nos maisons et nos bâtiments principalement avec une source énergétique verte, et ce, d’ici 2030.
Source : De Morgen, www.energiepact2050.be

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