Le Belge a une brique dans le ventre. Pourtant, une tendance voudrait que l’on arrête de bétonner nos régions. Et les autorités de suivre le mouvement en prenant des mesures adaptées.
Les mesures prises par les Régions ne semblent pas troubler le secteur. En effet, si l’idée est d’interdire l’étalement urbain, les mesures ne concernent que certaines zones parmi lesquelles les zones agricoles ou forestières. Tordons ainsi directement le cou à une idée reçue : les échéances 2040 et 2050, respectivement pour la Flandre et la Wallonie, ne veulent pas dire que l’on arrêtera de construire une fois celles-ci atteintes.
Construire intelligemment
Le parc immobilier est un défi pour l’avenir. Les Régions entendent pousser le citoyen à construire de manière intelligente, c’est-à-dire en tant compte de l’offre en matière de transports en commun, mais aussi d’infrastructures comme des écoles, des commerces, des bureaux… En bref, le législateur voudrait que l’on ne puisse plus construire dans des endroits où aller chercher du sel nécessite que l’on prenne sa voiture.
Une aspiration générale
Mais la tendance est plus que légale puisque diverses études montrent que jeunes, familles monoparentales et autres personnes âgées aspirent à d’autres modes de logement. Ainsi, le retour à la ville semble plus qu’un effet de mode et les constructeurs vont devoir s’adapter puisque, surtout en ville, les terrains ne sont pas extensibles. C’est ainsi que l’on va devoir accepter de vivre dans des appartements plus petits et parfois plus hauts, surplombant même des immeubles de bureaux, voire des supermarchés.
Entre théorie et pratique
En théorie, tout cela semble bien beau. Mais franchir le cap semble plus difficile. Pour preuve, les chiffres de l’année dernière. En Wallonie, 10.400 permis de bâtir ont été décernés. 5.400 étaient destinés à des maisons individuelles. Doit-on y voir un effet : « c’est très bien, mais pas chez moi » ? Force est de constater que, actuellement, l’intérêt personnel surpasse encore et toujours l’intérêt général.
Modifier les rêves
Pour les promoteurs immobiliers, il n’y a pas trente-six alternatives. Les autorités doivent enclencher le mouvement via tantôt des incitants tantôt une taxation chargeant les mauvais élèves. Les rénovations de grande ampleur doivent être soutenues. On doit faire comprendre au citoyen que son logement neuf de plusieurs centaines de mètres carrés n’est pas une vision tenable du futur. Le mouvement est inéluctable, mais il est primordial de ne pas être à la traîne par rapport aux autres pays européens.
Source : Le Soir

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