Les poêles au bois et les feux ouverts sont sous le feu des projecteurs. Selon la Vlaamse Milieumaatschappij (agence flamande pour l’environnement), ce sont ceux-ci qui provoquent le plus de particules fines. Et pourtant, le chauffage au bois n’est pas en voie d’extinction. Le site de la construction Livios a cherché et trouvé des bâtisseurs, partisans défenseurs du poêle au bois.
Poêle au bois pour couvrir les besoins en eau chaude
Cinq ans déjà... que Geert Vermaut de Izegem en Flandre occidentale s'occupe de la transformation de la maison de son fils Sander. « Il s'agit pratiquement d'une nouvelle maison, car l'ancienne habitation a été entièrement enveloppée par la nouvelle construction, en respectant totalement les exigences énergétiques actuelles » dit Geert. « Murs, toit, sols, … Nous avons pratiquement tout refait. »
Pour chauffer la maison, Geert et Sander ont opté pour une chaudière de chauffage central combinée à un poêle au bois. « Au départ, nous voulions installer un feu. Mais une fois la décision prise d'intégrer un système de chauffage de sol, un poêle au bois nous paraissait plus logique. Nous utilisons le poêle exclusivement pour produire de l'eau chaude, donc également pour le système de chauffage de sol. À cet effet, nous avons prévu un réservoir tampon de 1.000 litres. La chaudière de chauffage fait office de relais, mais normalement, nous n'en aurons pas énormément besoin. »
Et le bois ? Pourquoi ce choix ? « Nous possédons pas mal de bois, c'était donc une évidence pour nous. L'ambiance conviviale qu'il crée ne gâche rien, évidemment » dit Geert Vermaut.
Indépendant d'un fournisseur d'énergie
Nick Van Gestel et Catheline Lourdaux ont installé un poêle au bois dans leur maison à ossature bois, une maison à fable consommation d’énergie présentant un niveau E de 13. Le couple a choisi un poêle indépendant, qu’ils utilisent comme chauffage central et pour l’eau chaude sanitaire. « Une grosse partie de la chaleur produite par le poêle est dirigée vers un réservoir qui permet le chauffage par le sol et la production d’eau chaude sanitaire » dit Nick.
« Le réservoir est aussi relié à une chaudière solaire qui peut répondre à toutes les demandes de chaleur en été et à la mi-saison. Grâce à une bonne isolation et aux gains solaires à travers les fenêtres, nous n’avons pas besoin d’allumer le poêle durant la majeure partie de l’automne et du printemps, mais pas plus lors des journées hivernales ensoleillées. »
Le couple ne souffre pas de surchauffe par le poêle. « Comme seule une partie limitée de la chaleur est transférée directement dans la pièce. Comme c’est notre seule source de chaleur les jours d’hiver sans soleil, nous sommes obligés de faire fonctionner le poêle ces jours-là. Mais il suffit le plus souvent de laisser le poêle brûler pendant deux ou trois heures le soir pour avoir assez d’eau chaude et maintenir la maison à température jusqu’au soir suivant. »
Et le bois ? Pourquoi ce choix ? « Dans notre ancienne maison, nous avions aussi un poêle et nous ne pouvions pas imaginer ne plus profiter de cette chaleur douillette. De plus, il s’agit d’une source d’énergie renouvelable pour laquelle vous êtes indépendant d’un fournisseur » dit Nick.






