Les architectes François Martens et Edouard Brunet ont collaboré pour transformer une maison bruxelloise typique en deux duplex. Nous vous emmenons à la découverte de celui du haut, particulièrement remarquable...
On aperçoit, en bas à droite, le « palier à linge » à l’entrée du duplex et, juste au-dessus, la mezzanine (visible au travers d’une fenêtre intérieure) qui agrandit la chambre située côté jardin. Un panneau coulissant dans le meuble principal en multiplex de bouleau permet d’isoler les deux niveaux et de cacher l’accès à l’escalier.
La circulation menant au dernier étage a été reportée au centre de la maison. Le nouvel escalier est intégré dans le meuble principal se déployant sur les deux niveaux. Une petite baie vitrée y apporte lumière et vue.
Le grand meuble partant du premier niveau se déploie au second pour composer la cuisine, le plafond et la nouvelle mezzanine. Les tons clairs du bouleau génèrent une atmosphère à la fois lumineuse, apaisante et chaleureuse.
Situé au dernier étage sous combles de la maison, le niveau de vie du duplex a été entièrement décloisonné pour générer un espace largement ouvert qui profite pleinement de la lumière naturelle et des vues dégagées sur l’intérieur d’îlot et la skyline bruxelloise.
Au plafond de la cuisine, tous les panneaux de bouleau ont été soigneusement calepinés pour obtenir un rendu le plus pur possible et y intégrer des rubans LED. La hotte est habillée de ces mêmes panneaux.
Tous les éléments en multiplex de bouleau présents dans l’espace de vie sont la prolongation du mobilier débutant au niveau inférieur, ce qui crée une grande unité d’ensemble.
L’îlot central de la cuisine dissimule un radiateur derrière un panneau ajouré en multiplex de bouleau. Les vitrages de l’extension ont été collés à l’instar d’un pare-brise de voiture. Ils ne comportent ni châssis ni poteau d’angle pour une transparence totale. À l’intérieur, une bande noire dissimule le collage.
On identifie bien la partie de toiture qui a été retirée pour installer l’extension en porte-à-faux et la terrasse intimisée. La partie blanche en bois sur la droite est ouvrante. Elle permet de ventiler la cuisine et d’avoir accès au vitrage pour l’entretien.
Pour créer cette extension en porte-à-faux au dernier étage sous combles de la maison, la partie arrière de la toiture et un pan de l’escalier d’origine ont été retirés. La façade arrière a été entièrement repeinte au goût du propriétaire du second duplex, coloriste de métier.
Les grands vitrages enserrant la terrasse offrent une façade sud au duplex. La cuisine et le séjour reçoivent ainsi un maximum de lumière durant une grande partie de la journée.
Le meuble articulant tout le duplex se déploie en colonne au second niveau et forme notamment la nouvelle mezzanine accessible par une petite échelle qui disparaît à loisir dans son espace de rangement.
Du salon, les occupants profitent également de toute la hauteur du plafond grâce au positionnement de la nouvelle mezzanine suspendue, dont la structure en métal est fixée au plafond par des tirants en acier.
Les fenêtres de toiture d’origine ont été maintenues dans le nouveau projet. Le calepinage du faux plafond a été étudié pour y intégrer des rubans LED. L’accès à la nouvelle mezzanine se fait via une échelle, facilement dissimulable dans un compartiment du meuble.
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Sur les 5 mètres du pignon mitoyen, les façades des placards ont été parfaitement calepinées pour maximiser l’apaisement visuel. Les façades les plus élevées sont fixes et ne comportent donc pas de rangement.
Les architectes ont profité des 5 mètres du pignon mitoyen pour y placer un grand meuble de rangement distribuant placards et niches. La nouvelle mezzanine ne touche pas le mur mitoyen, ce qui permet d’apprécier toute la hauteur des combles et d’agrandir visuellement l’espace de vie.
Le premier niveau distribue les deux chambres et la salle de bains, en partie composée par le meuble principal circulant entre les pièces et les étages. Un panneau coulissant et vitré isole la salle de bains du couloir.
Un grand miroir contribue à la sensation d’espace dans cette salle de bains aux dimensions restreintes. Les façades des placards sont en multiplex de pin sablé, ce qui fait ressortir les veines du bois et donne un effet très texturé à la vue comme au toucher.
Dans la chambre du côté rue, le plancher en pin d’origine a été remis à neuf par un ponçage et l’application d’un vernis incolore. Le châssis d’origine a été maintenu.
Dans la chambre du côté rue, le plancher en pin d’origine a été remis à neuf par un ponçage et l’application d’un vernis incolore. Le châssis d’origine a été maintenu.
Lors de la transformation de cette maison bruxelloise en deux unités de logement indépendantes, le duplex du haut a bénéficié de travaux d'envergure, avec cet objectif logique d'exploiter au maximum les espaces disponibles.
Un meuble total
Le projet repose sur la conception d'un unique élément de mobilier qui circule littéralement entre les étages et les pièces et regroupe toutes les fonctions nécessaires au nouvel appartement. Au premier niveau, il accueille d'un côté les toilettes, se déploie de l'autre jusqu'à la salle de bains pour former la douche à l'italienne, et dissimule au centre l'escalier. Au niveau supérieur, il délimite la cuisine et se prolonge pour former la mezzanine. Sa composition génère un maximum de fluidité, atténue les sensations procurées par les surfaces relativement réduites – 45 m2 par niveau – et crée une forte unité. Le choix du bouleau contribue aussi à l'ambiance claire et apaisante du projet.
Extension en porte-à-faux
Le choix des architectes d'installer les pièces de vie au second niveau se justifie pleinement. D'une part, les zones de nuit des deux unités sont ainsi superposées afin de limiter les nuisances entre appartements. De l'autre, cette configuration a permis de tirer parti de la vue dégagée et de la lumière qu'offrait potentiellement ce niveau. Pour ce faire, la partie arrière de la toiture a été démolie afin de réaliser une terrasse ainsi qu'un nouveau volume habitable en porte-à-faux. Habillé de grands vitrages collés, sans châssis ni poteau d'angle, ce volume présente une architecture clairement épurée qui distingue nettement l'intervention de l'existant.
Une nouvelle façade sud
La façade arrière étant orientée à l'est, et la façade avant à l'ouest, l'installation de la nouvelle terrasse au sein du volume de la maison a permis de créer une façade sud. Les grands vitrages du volume en porte-à-faux se prolongent en effet pour encadrer la terrasse, accessible par la cuisine grâce à un grand coulissant, et baignent le séjour de lumière durant une grande partie de la journée.
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