Les fonctions du duplex ont été inversées : chambres au premier niveau et espace de vie tout en haut, pour profiter pleinement de la vue dégagée au-dessus des toits.
Point de balcon sur l’espace engendré par le retrait du premier niveau du duplex : la Commission des Monuments et Sites a jugé qu’un garde-corps dénaturerait la façade.
Construire en ville ? C'est encore possible. À condition de trouver de nouvelles solutions à intégrer au patrimoine existant, comme l'a fait Julien. C'est en plein cœur de Bruxelles qu'il a déniché un terrain… en hauteur. Son duplex contemporain s'implante aujourd'hui sur le toit plat d'un immeuble des années 1950. Comme une cerise sur le gâteau.
Campé entre deux immeubles plus hauts, le bâtiment offrait une toiture plate dominée par les mitoyens voisins. S'approprier ce type de toiture-terrasse permet de rentabiliser le potentiel urbain existant pour développer des logements supplémentaires à l'échelle du quartier. Avec les agréables avantages qu'offre une situation en hauteur : luminosité abondante et larges vues. Des atouts assurément mis en valeur par le projet de l'architecte Françoise Vogeleer.
Au-dessus des toits
Depuis son repaire en hauteur, Julien peut apercevoir les éoliennes d'Hal. C'est dire si la vue est dégagée ! Pour profiter du panorama surplombant la ville, le propriétaire a décidé d'inverser les fonctions du duplex. « Là-haut, on profite de vues différentes de chaque côté, mais on se trouve toujours au-dessus des toits », se réjouit Julien. De plus, le retrait du volume supérieur de part et d'autre dégage de belles terrasses qui profitent au séjour plutôt qu'aux chambres.
Poids plume
Pour éviter de surcharger l'immeuble existant, dont la toiture n'avait pas été prévue pour supporter deux niveaux supplémentaires, le choix s'est porté sur une structure bois particulièrement légère. L'ensemble de la nouvelle construction est entièrement isolé pour approcher le niveau basse énergie. Une isolation en mousse rigide de polyuréthane est placée sur la dalle de toiture en béton existante. Les façades et le plancher intermédiaire sont remplis de cellulose insufflée entre les montants en bois, tandis que la toiture est isolée au-dessus des solives par des panneaux de polyuréthane.
Homogénéité
Des teintes lumineuses, du bois chaleureux, quelques notes de noir. Voilà les ingrédients d'un intérieur à l'atmosphère sereine et confortable. Le blanc omniprésent accentue la luminosité assurée par les grandes baies tandis que le noir des garde-corps et des châssis ressort en force sur ce fond immaculé. Un parquet en chêne uniformise l'étage des chambres. À ce niveau, seule la salle de bains dispose d'un revêtement propre en mosaïques de marbre reconstitué, recouvrant uniformément le sol et les murs. Au niveau supérieur, l'espace de vie est aménagé sur un sol clair coulé en résine polyuréthane. Outre son look tendance, ce revêtement offre un aspect chaleureux, une facilité d'entretien et une souplesse qui permet d'absorber les chocs et de réduire les bruits d'impact. Un vernis est appliqué sur la résine pour la protéger des rayures et des UV.
Réalisation : Architecte Françoise Vogeleer Texte : Marie Delooz Photos : Laurent Brandajs Découvrez le reportage complet dans Je vais Construire n° 419.
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