Les prix de l’énergie sont aujourd’hui nettement inférieurs à ce qu’ils étaient il y a un an. Si c’est une excellente nouvelle pour le consommateur, elle place néanmoins les ménages face à un nouveau dilemme : allez-vous figer ce tarif dans un contrat à tarif fixe ou opter pour un tarif variable qui suit le prix de gros ? Voici les principaux points d’attention à retenir.
Fixe ou variable ?
Avec le tarif fixe, le prix de l’énergie ne varie pas, tandis qu’avec un tarif variable, le fournisseur d’énergie adapte tous les mois ou tous les trimestres le prix à ceux pratiqués sur les marchés de gros. L’an dernier, vous n’aviez pas le choix. En raison de la crise énergétique, tous les fournisseurs avaient supprimé leurs taux fixes du marché. Celui qui souhaitait prolonger son contrat ou en conclure un nouveau était automatiquement soumis au tarif variable.
Entre-temps, les prix du marché ont fortement diminué et Engie, Octa+, Eneco, Luminus, TotalEnergies, Mega et Elegant proposent à nouveau un tarif variable. De plus en plus de clients optent pour cette dernière formule tarifaire. Luminus indiquait fin juin que déjà 60% de ses clients avaient choisi le tarif fixe.
Goût du risque
La formule tarifaire qui aura votre préférence dépend en grande partie de votre goût du risque. Nous sommes aujourd’hui nettement moins dépendants du gaz provenant de Russie. De plus, le niveau des réserves de gaz en Union européenne atteint déjà de 90%. Mais ces réserves ne couvrent qu’une petite partie de notre consommation hivernale totale. Pour son approvisionnement, l’Europe compte notamment sur l’importation de gaz liquide ou lng. Suite à la menace de grève au niveau des installations de lng en Australie, le prix du gaz naturel a doublé sur le marché boursier indicatif néerlandais du gaz naturel TTF, au cours des dernières semaines. Entre-temps, les craintes se sont dissipées et les prix du gaz sont repartis à la baisse.
Le prix de la sécurité
Bien que le niveau des prix demeure fort éloigné des prix record de 2022, les récents développements signent encore une certaine nervosité sur le marché. Par conséquent, personne ne peut prédire avec certitude de quelle manière les prix de l’énergie vont évoluer pendant l’hiver prochain. Le consommateur qui préfère ne pas s’exposer à cette volatilité a donc intérêt à signer un contrat fixe.
Même si ce taux fixe implique une prime de risque. Le fournisseur d’énergie entend de cette façon éviter que le client qui conclut aujourd’hui un contrat avec un tarif fixe change à nouveau de fournisseur d’énergie dans quelques mois. Dans ce cas, votre fournisseur d’énergie restera avec sur les bras un stock qu’il aura négocié pour vous.
Le tarif variable le moins cher pour l’électricité pour une consommation moyenne correspond à un montant annuel estimé de 1.126,26 euros. Avec le tarif fixe le moins cher, vous en aurez pour 1.370,75 euros. Pour le gaz naturel, la différence atteint même plus de 300 euros. Au tarif variable le plus bas correspond un prix annuel estimé de 1.400,31 euros. Avec le tarif fixe le moins cher, vous devrez payer 1.708,70 euros sur base annuelle. La sécurité a donc un prix.
Comparer et analyser
En tant que consommateur, vous devez donc comparer et analyser. Si vous pensez que les prix du marché augmenteront peu voire pas du tout dans les prochains mois, votre choix devrait se porter sur un tarif variable. Si vous êtes de ceux qui prennent un mal pour un bien, vous allez certainement payer davantage et opter pour un contrat à tarif fixe. En cas de forte hausse des prix l’hiver prochain, vous pourrez dans ce cas dormir sur vos deux oreilles.
Conseil : vous pouvez comparer les tarifs de différents fournisseurs sur le site Monenergie.be.

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