C'est toujours après coup que nous ouvrons les yeux sur les clauses particulières volontairement obscurcies par les assureurs quels qu'ils soient!
La plupart des vols subits par cambriolage ont pour objet les valeurs numéraires mais surtout les bijoux, souvent exclusivement en or. Les assurances incendie sont souvent assorties d'un volet 'vol avec effraction' dont les clauses et conditions sont souvent noyées dans un ensemble de données disparates et très peu compréhensibles.
Très souvent, le vol de bijoux est conditionné par une limitation pour l'ensemble de ceux-ci à soit un pourcentage de votre couverture pour le vol de votre contenu (souvent 10%), ou alors par un montant fixe mutliplié par le nombre de pièces assurées par votre contrat! Dans tous les cas, il est exceptionnel que vous franchissiez les 5000€ de remboursement en bijoux volés alors que un simple bracelet 18 carats de 50 grammes vaut déjà à lui seul pratiquement cette somme!
Vous vous rendez compte après coup que bon sang, vous aviez pour 8 ou 9000€ de bijoux chez vous sans jamais l'imaginer et avec certitude, sans que votre agent d'assurance ne vous ouvre les yeux sur cette vérité fréquente...
Jamais non plus votre assureur ne vous invite à faire préalablement expertiser vos valeurs (ou ce que vous pensez être des valeurs), en faire des photographies et à conserver précieusement les factures éventuelles (de cadeaux reçus ou d'héritages familiaux!).
Mais ils ne se privent pas de vous contraindre à présenter ces documents pour prouver le vol, sans quoi ils ne peuvent comptabiliser leur expertise pour un remboursement éventuel (toujours plafonné bien entendu).
Il est temps, selon moi, que les magistrats obligent les assureurs à prendre les responsabilités de leurs manquements et d'interdire ces clauses abusives des contrats peu explicites et à les obliger dans ce cas à une juste indemnisation du préjudice subit!
N'y a-t-il donc aucun recours possible contre les banques (assureurs) toutes puissantes?
Consultez
