Transformer une habitation cubiste de 1959 sans en perdre l'essence : telle était la mission de son habitant, Koen Benoot. Il a restauré et modernisé l'habitation, conçue par l'architecte Christiaan Van der Plaetse, tout en respectant le style d'origine. « Chaque arche, chaque porte raconte une histoire que nous voulions préserver. » Mais comment préparer un tel bien pour l'avenir ?
Mosaïque de verre et structures en béton
Il n'est pas évident de rénover entièrement une habitation construite par un architecte de renom tout en préservant son individualité. Koen Benoot, habitant et fondateur de l'entreprise Renovatief Verbouwen, l'a fait. Le bâtiment date de 1959 et a été conçu par l'architecte Christiaan Van der Plaetse de Courtrai. Son style plutôt cubiste se caractérise par la fonctionnalité, la simplicité et l'utilisation du verre et du béton. « Il avait également le sens du détail et savait harmoniser le bâtiment et son environnement », explique Koen.
Sous le lierre, une maison d'architecte
Après 66 ans, le bien avait besoin d'une rénovation complète. « Le lierre avait envahi la façade et les murs extérieurs avaient besoin d'un nettoyage en profondeur. Nous avons rejointoyé un mur de façade, mais en dehors de cela, nous n'avons pratiquement pas touché à l'enveloppe extérieure. » À l'intérieur, Koen a complètement vidé le bien, tout en conservant les éléments architecturaux. « Nous avons donné une seconde vie aux portes intérieures, aux menuiseries en bois, aux verreries uniques, aux meubles sur mesure et aux plafonds voûtés. Non seulement parce que ces éléments sont beaux, mais aussi parce qu'ils sont significatifs. Nous voulions rénover tout en conservant l'âme de l'architecte. » Les plans originaux de l'architecte, les fiches de mesure et les citations que Koen a trouvées dans les archives de l'État à Courtrai ont été d'une grande aide.
Rénover pour obtenir un label A
« Les plans initiaux servaient de guide, mais je voulais que l'habitation soit prête pour affronter l'avenir », explique-t-il. Koen voulait un bâtiment peu énergivore, flexible dans son utilisation, mais où le dialogue entre le passé et l'avenir occupait une place centrale. « Après une analyse approfondie et une étude de faisabilité, je savais quelles interventions nous pouvions utiliser pour faire passer l'habitation au label A. »
Première étape : l'isolation
Pour améliorer les performances énergétiques de l'habitation, il a fait réisoler les murs creux avec des flocons de laine de verre. « De plus, dans la mesure du possible, nous avons fait installer une isolation supplémentaire des murs intérieurs. » Il a fait isoler le plancher du grenier, tout comme les planchers du rez-de-chaussée. « Nous avons opté pour une isolation du sol en EPS de 17 cm d'épaisseur au rez-de-chaussée. Le toit plat a été isolé par une couche de laine de verre de 24 cm d'épaisseur. » Des panneaux solaires, une batterie domestique et une pompe à chaleur au propane alimentent la maison en électricité et en chaleur. L'air intérieur sain est fourni par un système de ventilation équilibré D avec récupération de chaleur. « Le bien a désormais un niveau E de 33. »
Je voulais préserver le passé tout en intégrant le confort moderne. Le maintien de cet équilibre a été émotionnel et complexe
Préserver l'âme de l'ancienne habitation
Malgré le bon déroulement de la rénovation, Koen a dû constamment trouver un équilibre entre la préservation des éléments authentiques et la modernisation. « Non seulement parce que nous voulions allier l'âme ancienne à la technologie et au confort contemporains, mais aussi parce qu'il s'agit de ma propre habitation. Cela rend la prise de décisions encore plus difficile », explique Koen, qui accompagne professionnellement de nombreux rénovateurs.
« Ça a rendu le voyage plus émouvant et plus complexe. Nous avons conservé le clin d'œil aux années 60, mais avons parfois eu du mal à trancher. Par exemple, le béton que nous avons repeint a changé deux fois de couleur. Tout comme la porte donnant sur le balcon (qui était d'abord rouge carmin, mais est maintenant rouge rubis) et la porte d'entrée (passée du bleu-gris à un gris clair plus chaleureux). »
Cacher les techniques sans trop de travaux de démolition
Le plus grand défi était de fusionner les techniques contemporaines avec l'esthétique existante. « Dissimuler les conduits de ventilation n'a pas été chose facile. Heureusement, il y avait des conduits d'air existants que nous avons pu utiliser à cet effet. C'était assez avant-gardiste pour des habitations de cette époque. » Koen ne voulait absolument aucune perturbation visuelle et a fait en sorte que tout soit intégré de manière invisible. Sans compromettre la hauteur sous plafond ni effectuer de démolitions au niveau des arcs arrondis et des structures en béton. « Je ne voulais pas perturber le jeu de lignes original de l'habitation, ce qui a nécessité un travail sur mesure. »
Le défi de cette rénovation
Durabilité, préservation de l'authenticité et confort. Ce sont les trois éléments centraux de la rénovation de ce bien exceptionnel. « La force de la rénovation réside dans cet exercice d'équilibre. Nous voulions chérir le passé sans que cela nuise au confort moderne. Avec cette transformation, nous montrons qu'il est possible d'offrir une mise à jour contemporaine aux maisons des années 60, 70 et 80. »
Cette rénovation est une étude de cas. Koen souhaite inspirer les autres avec ce projet et ouvre donc son habitation en tant que maison témoin.

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