Comment peut-on choisir les entrepreneurs fiables entre tous ces noms et ces entreprises ? Comment réduit-on une longue liste de spécialistes à quelques candidats intéressants ? Grâce à ces dix conseils en or, vous faites le bon choix.
1. Prenez votre temps
Prenez votre temps pour chercher un entrepreneur. Regardez son site web, demandez des exemples de ses travaux récents et posez des questions aux clients sur leurs expériences. Si vous travaillez avec un architecte, celui-ci vous donnera sûrement des conseils. Les références sont également très importantes. Ce n’est qu’en parlant avec les clients d’un certain entrepreneur, que vous obtenez une bonne idée du travail réalisé.
2. Contrôlez votre entrepreneur
Voulez-vous contrôler si votre entrepreneur se trouve dans une bonne situation financière ? Quelles sont les probabilités d’une faillite ? Quelle a été son évolution financière l’année dernière ? Vous pouvez vérifier si votre entrepreneur a des dettes sociales ou fiscales et contrôler s’il dispose des bonnes connaissances professionnelles via le site du SPF Économie et la Banque Carrefour des Entreprises.
3. Demandez un devis
Un bon spécialiste vous fournit toujours gratuitement un devis détaillé et techniquement fondé. En comparant quelques devis, vous faites un choix mûrement réfléchi. Prenez le temps de les étudier et ne décidez surtout pas trop vite. Attention : comparer des devis, c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Surtout si vous ne vous y connaissez pas tellement. Vous travaillez avec un architecte ? Alors demandez son avis. Et osez demander des infos supplémentaires à votre entrepreneur.
4. Optez pour la qualité
Regardez au-delà du prix. Les offres qui semblent trop belles pour être vraies… ne sont généralement pas vraies ! Ne choisissez pas seulement en fonction des termes dans lesquels l’entrepreneur peut réaliser vos travaux. Un service rapide ne garantit pas nécessairement de la qualité. Mais plus c’est cher, meilleur c’est n’est pas toujours vrai non plus. Certains entrepreneurs osent demander un prix plus élevé quand leur agenda est chargé. Préparez bien vos devoirs en demandant des références. Pendant cette étape, vous pouvez déjà séparer le bon grain de l’ivraie.
5. Évitez des acomptes excessifs
Souvent, un entrepreneur doit acheter des matériaux à l’avance. Aussi un acompte de quelque 20 à 30 % au début des travaux est-il tout à fait normal. Mais évitez des acomptes excessifs. Pour les grands projets, il convient de payer au fur et à mesure que les travaux avancent. Nous revenons sur les grands projets au conseil 8. Mais quand un acompte est-il exagéré ? Notre conseil : ne faites rien qui vous fasse sentir mal à l’aise et mettez les accords faits noir sur blanc. Contrôlez également à chaque fois la santé financière de votre entrepreneur avant de payer un acompte ou une nouvelle tranche. Ainsi, vous évitez que votre paiement disparaisse tout à coup lors d’une faillite.
6. Ne payez pas comptant
Vous payez comptant ? Alors procurez un reçu du paiement. Mais évitez des montants élevés. Il est illégal de payer comptant pour faire réaliser des travaux en noir. Et cela implique un grand risque : vous n’avez aucun argument en cas de fautes et aucun droit en cas de litiges. Un virement, c’est quelque chose que vous pouvez prouver. Ce n’est pas le cas d’un paiement comptant. Et ça, c’est ennuyeux quand vous entrez en conflit avec votre entrepreneur. Car dans ce cas, c’est votre parole contre la sienne.
7. Demandez une facture
Si vous faites réaliser des travaux et que vous ne demandiez pas de facture, cela est considéré comme du travail en noir. Pour certaines primes ou réductions fiscales, c’est souvent une obligation. Une facture vous fournit un aperçu des travaux réalisés. Lorsqu’il s’agit de grands travaux, la majorité des entrepreneurs travaille d’ailleurs avec des factures intermédiaires.
8. Renseignez-vous sur la Loi Breyne
Lors d’un projet de nouvelle construction ou une rénovation profonde, contrôlez si vous êtes soumis à la loi Breyne. Cette loi vous protège, en tant que constructeur, contre des litiges illégaux dans le contrat et contre le risque d’insolvabilité de l’entrepreneur. Il est clairement détaillé pour quel type de travaux une entreprise doit respecter cette loi. Et pour un projet clé-sur-la-porte pour un particulier, il faut se conformer à la loi Breyne. Cette loi est de caractère contraignant : une entreprise ne peut pas s’en écarter.
9. Soyez critique vis-à-vis des labels
Il existe différents labels de qualité dans la construction. Malheureusement, leur qualité est également très diverse. Construction Quality est un exemple d’un label fiable.
Astuce : un label n’est pas l’autre. Dans l’article Comment éviter les brebis galeuses , nous vérifions ce qu’implique un label et ce qu’il vaut.
10. Cherchez une solution aux conflits
Vous voulez vraiment éviter à tout prix un procès. Un entrepreneur peut encore corriger lui-même une faute éventuelle, ce qui arrive souvent dans la pratique. Vous pouvez vous diriger à la Commission Concilation Construction ou vous pouvez suggérer à votre entrepreneur de prendre contact avec le CSTC pour demander une opinion indépendante.
Astuce : la Commission de Conciliation cherche des solutions sans l’intermédiaire d’un avocat ou un tribunal. Essayez d’éviter des conflits en vous communiquant clairement avec votre entrepreneur. Des problèmes surgissent tout de même ? Alors demandez des conseils à votre architecte.